Toutes les questions que vous êtes en droit de vous poser sur la préparation mentale…

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3d man pushing a puzzle pieces into its placeQu’est-ce que la préparation mentale ?
Son intérêt, son efficacité, sa démarche…

Le mental est-il si important dans la performance du sportif ?

« Je crois que c’est l’aspect mental qui est la partie essentielle du tennis mais les gens ne le savent pas. »
Boris Becker,
ancien tennisman.

« Le talent gagne les matches, mais le travail d’équipe et le mental remportent les championnats. »
Michaël Jordan, ancien basketteur.

« Je considère que le rugby, de par ses caractéristiques, va proposer aux hommes un grand combat, un combat d’affirmation, un combat de domination, et que la performance passe par la maîtrise du stress et des émotions. »
Daniel Herréro (entraîneur de rugby).

« Il faut être ni stressé sinon tu perds tes moyens, ni trop décontracté sinon tu ne prends pas conscience de l’enjeu. Tu dois donc trouver le juste milieu. En partant à l’OM puis au milan, j’ai pris l’habitude d’avoir le bon comportement: savoir être un combattant et rester lucide en même temps, mais aussi se mettre un supplément de pression sans pour autant être en difficulté. C’est une question d’équilibre. »
Marcel Dessailly (footballeur).

Ces quelques citations de sportifs ou d’entraîneurs mettent en avant le rôle déterminant « du mental » dans la performance.

[sws_green_box box_size= »778″] Le « mental » est considéré par bien des acteurs du monde sportif comme le facteur discriminant, l’élément qui fait la différence pour atteindre la plus haute marche du podium. [/sws_green_box]

La pyramide de la performance illustre également le niveau d’expertise du sportif. Si le physique est la base de toute pratique sportive, l’apprentissage technique est fondamental chez le pratiquant débutant. Puis quand le niveau d’expertise augmente, l’apprentissage sera d’avantage axé sur la tactique.
Au plus le niveau d’expertise est élevé, au plus la préparation mentale devient discriminante dans la performance, pour atteindre l’état optimal de performance.

Son efficacité semble reconnue par les acteurs du monde sportif, mais qu’en est-il des études scientifiques sur le sujet ?

coaching1De multiples études scientifiques se sont penchées sur la question de l’efficacité ou non de la préparation mentale sur la performance. Ne sera présentée ici qu’une synthèse de ces études tant leur nombre est important.

Une enquête effectuée sur 235 athlètes canadiens ayant participé aux Jeux Olympiques de Los Angeles et de Sarajevo en 1984 ont montré que les 75 sportifs « médaillés » ont tous étaient capables d’identifier les facteurs psychologiques ayant permis leurs performances, mais aussi que tous s’étaient donné comme objectif de développer systématiquement leurs habiletés mentales aux cours de leurs préparations pour les Jeux Olympiques ( Orlick et Partington, 1988).

De même, lors d’entretiens structurés, des golfeurs professionnels ont confirmé utiliser des procédures de préparation mentale pour se préparer aux compétitions. L’exemple du golfeur Tiger Woods illustre, pour certains à outrance, la prépondérance des facteurs psychologiques sur la performance.

Greenspan et Feltz (1989) ont recensé 23 études et toutes relatent l’efficacité de divers types d’intervention psychologique sur l’amélioration de la performance compétitive.

Landers (1983) a analysé 60 études portant sur le sujet. Les résultats de ces études montrent des différences notables entre les groupes de sportifs ayant bénéficié d’un entraînement mental et les autres sur la performance. 85% des sportifs ont enregistré des bénéfices en termes de performance (Weinberg et Williams, 2001).

Des études effectuées sur des joueurs de tennis :
[sws_ui_icon ui_theme= »ui-smoothness » icon= »ui-icon-triangle-1-e »] [/sws_ui_icon] Sur 115 joueurs de tennis professionnels interrogés, presque tous ont affirmé utiliser une forme de technique mentale pour améliorer leurs performances.
[sws_ui_icon ui_theme= »ui-smoothness » icon= »ui-icon-triangle-1-e »] [/sws_ui_icon] De même, les joueurs les mieux classés utilisaient de manière plus intensive les techniques de préparation mentale.

Si les études citées précédemment semblent toutes aller dans le sens d’une efficacité indéniable de la préparation mentale, certaines infirmes ces résultats.

[sws_blue_box box_size= »778″] Pourquoi certaines études scientifiques infirment l’efficacité de la préparation mentale sur la performance et surtout pourquoi y-a-t’il encore une telle réticence à recourir à cette pratique ? [/sws_blue_box]

Cette question est au cœur de la problématique qui entoure la préparation mentale et psychologique, et différentes explications sont nécessaires.

1. Tout d’abord, un grand nombre de ces études qui n’évoquent qu’un impact limité de la préparation psychologique sur la performance, possède des biais méthodologiques comme le nombre restreint de sportifs étudiés, des outils de préparation mentale standardisés et stéréotypés, peu pertinents au regard de la problématique des sportifs..

2. Des études parfois délibérément conçues pour obtenir ces résultats peu favorables à cette pratique.

3. Mais surtout le foisonnement de pratiques et de praticiens plus que douteux qui interviennent dans le domaine de la préparation mentale. Ce domaine récent, et en pleine expansion ces dernières années, attire un nombre croissant de praticiens sans formation, peu expérimentés dans le domaine, qui interviennent sur des sportifs, clubs ou structures parfois de renom. Ces interventions relèvent souvent plus de la manipulation que de la préparation psychologique et viennent entacher la profession dans sa totalité. La déferlante médiatique qui a suivi certaines pratiques plus que douteuses n’a fait qu’accroître la suspicion sur une profession qui a de réelles difficultés à se structurer et à se prémunir de ces abus et imposteurs.

Gageons que cette profession sera, dans les années à venir, à même de se prémunir de ces pratiques, en se structurant et en fédérant des professionnels qualifiés et compétents. C’est à ce titre l’une des ambitions du C.R.O.P.S.

[sws_blue_box box_size= »778″]

Le saviez-vous ?

La répétition mentale est un outil fréquemment utilisé dans la préparation mentale. Elle consiste à se répéter mentalement une action ou un geste en l’absence de mouvements musculaires réels. Il s’agit donc d’une activité purement psychologique.
En 1991, Decety, Jeannerod, Germain et Pastène ont pu montrer que la répétition mentale d’une activité a des conséquences physiologiques qui sont en rapport direct avec l’intensité de l’effort imaginé.
Mais de façon encore plus surprenante, Thill, 1997 montre que le fait d’imaginer un mouvement entraîne des conséquences végétatives (fréquence cardiaque, ventilation pulmonaire..) de même ampleur que celles qui accompagnent un geste réel.
La répétition mentale
[sws_ui_icon ui_theme= »ui-smoothness » icon= »ui-icon-arrowthick-1-e »] [/sws_ui_icon] Augmentation de la force musculaire du membre impliqué et cela en l’absence de contractions musculaires réelles.
Par exemple, une étude réalisée par Yue et Cole en 1992, indique une augmentation significative de la force musculaire du poignet dans des conditions de contactions isométriques maximales imaginées.
Cette augmentation de force est de :
[sws_ui_icon ui_theme= »ui-smoothness » icon= »ui-icon-triangle-1-e »] [/sws_ui_icon] 29% en cas d’exercices réels.
[sws_ui_icon ui_theme= »ui-smoothness » icon= »ui-icon-triangle-1-e »] [/sws_ui_icon] 22% dans des conditions de répétitions mentales.
[sws_ui_icon ui_theme= »ui-smoothness » icon= »ui-icon-triangle-1-e »] [/sws_ui_icon] Seulement 3,28% en l’absence d’exercices.
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La préparation mentale n’est-elle destinée qu’au haut-niveau ?

Si elle s’avère efficace et déterminante dans le haut-niveau, son rôle et son impact s’expriment également chez des pratiquants débutants.
Exemple illustré par une étude sur des plongeurs débutants (Terry, Mayer et Howe, 1998) :
Un programme d’entraînement mental est proposé à des plongeurs sous-marins débutants.
Comparativement au groupe sans entraînement, ils arrivent:

[sws_ui_icon ui_theme= »ui-smoothness » icon= »ui-icon-triangle-1-e »] [/sws_ui_icon] à diminuer leur anxiété,
[sws_ui_icon ui_theme= »ui-smoothness » icon= »ui-icon-triangle-1-e »] [/sws_ui_icon] à augmenter leur confiance en soi,
[sws_ui_icon ui_theme= »ui-smoothness » icon= »ui-icon-triangle-1-e »] [/sws_ui_icon] à diminuer leur rythme respiratoire
[sws_ui_icon ui_theme= »ui-smoothness » icon= »ui-icon-triangle-1-e »] [/sws_ui_icon] et à améliorer leurs performances.

La préparation mentale présente une utilité quel que soit le niveau d’expertise du sportif. Par contre, le recours de cette pratique chez des sujets jeunes est peu pertinent.

La démarche en préparation mentale ?
Il n’existe pas de consensus sur la démarche en préparation mentale. La multitude des intervenants provenant d’horizons, de formations et d’obédiences différentes, auquel s’ajoute la jeunesse de la discipline, ne permettent pas d’ériger un protocole et une démarche consensuelle.
La démarche exposée par la suite n’est qu’une démarche parmi tant d’autres mais elle est le fruit de l’expérience et de l’échange de différents intervenants dans le domaine, et la volonté d’inscrire la préparation psychologique dans un contexte rigoureux et scientifique.
Cette démarche a pour objectif d’optimiser la performance tout en préservant la santé et l’équilibre psychique du sportif. Lire l’article : « La démarche en préparation mentale »

Bien d’autres questions subsistent sur une profession en plein essor, mais qui de par sa jeunesse offre parfois le visage d’une profession aux contours incertains.
Néanmoins sa prégnance et son efficacité sont les gageures d’une profession qui se structure et se fédère dans un même objectif : celui d’offrir aux acteurs du monde sportif des clés pour accroître leur performance tout en préservant leur équilibre et leur santé. Nul doute que ce challenge collectivement partagé sera bientôt relevé !

Nathalie Crépin et Florence Delerue.

Fiches institutionnelles INSEP

Le groupe ressource « Psychologie et Performance » de l’INSEP rédige des fiches pratiques à destination des entraîneurs.

Fiche n°1: Statut et rôle du préparateur mental – Cécile Traverse

Fiche n°2: Statut et rôle du psychotherapeute – Cédric Quignon-Fleuret

Fiche n°3: Statut et rôle du coach – Magali Baton

Fiche n°4: Statut et rôle du psychologue – Cédric Guignon-Fleuret

Fiche n°5: Déontologie de l’intervenant – Cécile Traverse

Fiche n°6: Les différents intervenants en psychologie du sport – Magali Baton et Nadine Debois

Fiche n°7: Le bilan psychologique obligatoire – Cédric Guignon-Fleuret

Fiche n°8: La programmation-neuro-linguistique – Olivier Guidi

Fiche n°9: La psychologie clinique – Nathalie Crépin

Fiche n°10: Approche cognitivo-comportementale – Nadine Debois

Fiche n°11: Rôle et statut du psychanalyste – A. Desplanques

Fiche n°12 : Le MBTI – Magali Baton

Fiche n°13: Se former – Olivier Guidi et Cécile Traverse

Fiche n°14: La process communication – Olivier Guidi et I. PetitJean

 

Psychologie du sport, préparation mentale, coaching : Quelles différences ?

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CoachingSolutions
Il y a, en France, un amalgame conceptuel et méthodologique entre la psychologie du sport et la préparation mentale.

Cette opacité est surtout française. Le terme de préparation mentale est le plus fréquemment employé, mais il varie selon les pays. Dans la littérature anglo-saxonne, le terme d’entraînement mental, ou entraînement des habiletés mentales, prévaut sur celui de préparation mentale. Les auteurs germaniques parlent eux d’entraînement psychologique.

Mais un autre terme vient envahir la presse et les médias, c’est le terme de coaching. Ce terme « fourre tout » revêt une réalité tout aussi nébuleuse que sa terminologie.

Le coaching concerne l’accompagnement et l’épanouissement du client : on parle de coaching d’entreprise, de coaching de formation, de coaching conseil, de coaching de vie, de coaching de relookage…Sa prolifération dans les médias et son aspect éminemment marketing favorisent les dérives de cette profession non structurée, tant sur les compétences requises que sur une éthique de la pratique. Et certains mouvements sectaires se sont emparés de ce marché porteur, où tout un chacun, peut, demain, exercer comme coach.

Le psychologue du sport, quant à lui, possède un titre et un statut de psychologue protégé et régis par un code de déontologie. L’obtention de ce titre n’est donc délivrée qu’après un certain nombre d’années d’étude par des compétences certifiées dans le domaine. C’est « Un médiateur de sens entre la préparation mentale, le sportif et son environnement »
Gilles LECOCQ.

La psychologie du sport « est l’étude des facteurs psychologiques et émotionnels sur les performances et de l’influence de la pratique sportive sur ces mêmes facteurs »
Richard Cox (psychologie du sport, Ed De boeck).

Son objectif est d’améliorer les performances mais aussi de prendre en compte la singularité du sportif et de son environnement. Elle vise à renforcer certaines qualités inhérentes à la performance, mais aussi à harmoniser le contexte relationnel, affectif et environnemental. Elle s’intéresse donc au sportif dans sa globalité et sa singularité. Le psychologue du sport peut également proposer un travail psychologique si nécessaire ou si des troubles psychologiques se manifestent.

Marc LEVEQUE psychologue du sport et maître de conférence, propose dans son ouvrage sport et psychologie, un éclairage sur cette pratique de la préparation mentale. « La préparation mentale recouvre l’utilisation par l’athlète, à l’approche de la compétition, de techniques de contrôle de l’anxiété et de renforcement de l’efficience motrice… La préparation mentale propose un ensemble de techniques que l’athlète apprend et applique dans deux objectifs: maintenir l’efficacité du geste dans une situation de compétition et se blinder contre les influences génératrices de stress.»

Elle fait donc référence à des habiletés, des procédures et des stratégies en vue d’améliorer les apprentissages et d’optimiser les performances.
[sws_ui_icon ui_theme= »ui-smoothness » icon= »ui-icon-triangle-1-e »] [/sws_ui_icon] Des habiletés comme la confiance en soi, la concentration…
[sws_ui_icon ui_theme= »ui-smoothness » icon= »ui-icon-triangle-1-e »] [/sws_ui_icon] Des procédures comme la relaxation, l’imagerie mentale, la fixation d’objectifs…
[sws_ui_icon ui_theme= »ui-smoothness » icon= »ui-icon-triangle-1-e »] [/sws_ui_icon] Des stratégies comme le renforcement de la cohésion de groupe.

Elle utilise pour ce faire des techniques et des outils, pour la plupart, importés des pays anglo-saxon. Les techniques (voir article sur les techniques en préparation mentale) et les outils les plus fréquemment usités sont la relaxation, l’imagerie mentale, les techniques cognitives de contrôle de la pensée.

Dans le modèle nord-américain, la différence des deux approches est plus claire et elle est régit par des sociétés scientifiques.

[sws_ui_icon ui_theme= »ui-smoothness » icon= »ui-icon-triangle-1-e »] [/sws_ui_icon] Le fonctionnement nord-américain, en psychologie du sport, différencie le clinicien (le psychologue) du consultant (le préparateur mental) (Weinberg et Gould, 1995).
[sws_ui_icon ui_theme= »ui-smoothness » icon= »ui-icon-triangle-1-e »] [/sws_ui_icon] Cette répartition des compétences est contrôlée par des sociétés scientifiques.
[sws_ui_icon ui_theme= »ui-smoothness » icon= »ui-icon-triangle-1-e »] [/sws_ui_icon] Un psychologue du sport peut former un ou plusieurs préparateurs mentaux.
[sws_ui_icon ui_theme= »ui-smoothness » icon= »ui-icon-triangle-1-e »] [/sws_ui_icon] Il assure le suivi et supervise les préparateurs mentaux.

En France, cette distinction n’a pas cours même si ces deux professions connaissent de profondes mutations en vue de se structurer. Les différents acteurs du monde sportif se trouvent encore confrontés à un foisonnement d’intervenants dans le domaine de la psychologie du sport et de la préparation mentale, d’horizons et de compétences fort diverses.
Mais une volonté manifeste d’offrir un éclairage sur ces pratiques et ces intervenants est en train de se développer en France, avec la création de réseaux nationaux d’experts dans le domaine, sous l’impulsion de l’INSEP, tête de réseau du sport de haut niveau en France.

Crépin Nathalie
Delerue Florence

Etat idéal de performance

Informer > Fiches pratiques
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Runner
Christine LE SCANFF:

  • Une certaine amnésie qui amène le sportif à jouer de manière quasi automatique, instinctive, rendant difficile la description de la compétition.

  • Une composante concentration / dissociation qui signifie que l’athlète est totalement centré, focalisé sur sa compétition, en faisant abstraction de tout ce qui extérieur. Certaines expressions reviennent comme « j’avais l’impression d’être dans un autre monde, comme dans un rêve »

  • Un détachement de la douleur qui amène l’athlète à accroître sa tolérance à la douleur, n’éprouvant pas de sensations de fatigue, de lassitude ou d’épuisement.

  • Un changement perceptif qui se définit par des manifestations de transe, de distorsion du temps, de déformation de la réalité, l’impression de jouer au ralenti.

  • Un grand sentiment de puissance et de contrôle.

[sws_blue_box box_size= »550″]Disponibilité physique, une faible anxiété, une grande énergie, de l’optimiste, un sentiment de calme, de focalisation, de confiance, et est extrêmement lié aux exigences de la compétition. [/sws_blue_box]

Les 12 points de James LOEHR :

  • Les muscles sont relâchés et souples.
  • Un état mental calme et tranquille.
  • Une faible inquiétude.
  • Une grande énergie.
  • Des sensations positives et optimistes.
  • Un plaisir et un amusement à jouer.
  • Un jeu sans effort.
  • L’action est instinctive et automatique.
  • Une grande confiance en soi.
  • Un esprit vif et alerte.
  • Une sensation de grand contrôle.
  • Présent et concentré.

Janet Young (psychologue, étude réalisée sur 31 joueuses de tennis).
Etat bref, temporaire, qui se déclenche le plus souvent à l’entraînement.

  • Concentration sur l’instant présent.
  • Capacité de faire face à la situation et de relever un défi.
  • Faculté d’associer sans effort l’action à la prise de conscience.
  • Détachement du résultat, du match et de soi-même.
  • Sensation de maîtrise et de contrôle de la situation.
  • Feedback important et précis.

Christian Target (op. cit.) nous propose une formule qui résume les caractéristiques de la fluidité et qui nous semble corroborer notre expérience.
etat-perf

Gérer son stress : 7 outils pratiques

Informer > Fiches pratiques
[sws_divider_line]Excited blonde with a laptop in a meadow

[sws_green_box box_size= »551″][sws_ui_icon ui_theme= »ui-smoothness » icon= »ui-icon-check »] [/sws_ui_icon] Si vous avez une compétition le soir, 7 outils pour gérer le stress: [/sws_green_box]

1/Bien se préparer

Après-midi : sieste, repos… Mise en place d’habitudes, de routines comme de telle à telle heure « j’écoute de la musique » puis à telle heure je mange, je regarde la télévision.
Objectif : mise en place de repères qui vous permette de diminuer le doute, de vous rassurer et de vous concentrer.
Préparer son sac : préparer son sac permet de se concentrer, d’entrer progressivement dans la compétition.
2/S’isoler
Ecouter de la musique.
Se concentrer en faisant abstraction de l’environnement, de la salle, du terrain.
Visualisation mentale d’actions de jeu, de schémas tactiques travaillé à l’entraînement, vidéo sur l’adversaire.
3/Relativiser
Se centrer sur les moyens plus que sur le résultat.
Se dire que ce n’est qu’une compétition, penser à des événements bien plus important, penser aux drames qui existent dans le monde.
4/Concentration et respiration
Avant le début de l’échauffement, s’imprégner du contexte, de l’environnement, du terrain pour très vite revenir sur la compétition.
Echauffement : mise en place de routine, c’est-à-dire de gestes, images, paroles, pensées qui font partis de votre programme d’échauffement et qui sont toujours les mêmes, dont vous savez qu’ils vous sont bénéfiques au niveau de la performance.
Respiration ample, c’est-à-dire une forte inspiration puis une forte expiration, puis apnée. Cet exercice doit être répété environ cinq fois pour qu’il puisse procurer un bien être, un relâchement mental et musculaire.
5/Relaxation
Mise en place de petits exercices de relaxation.
6/Confiance en soi
Visualiser, respirer, s’imprégner de phrases clés, d’ancrages positifs :
Mon point fort est…
Attitudes de la dernière compétition ou j’ai été très bon.
7/Ancrer les expériences positives
Ponctuer chaque réussite significative par un mot ou une phrase (Allez…).
Marquer chaque réussite par un geste significatif (serrer les poings…)
Prendre une image souvenir, comme une photo mais avec les émotions et les sensations pour la réutiliser dans d’autres compétitions.

Citations:

José Luis Chilavert, gardien de l’équipe de football du Paraguay : « La pression, cela n’existe pas dans le football, la pression, c’est ce que ressente les gens qui n’ont pas assez d’argent pour nourrir leurs enfants. »
Charles Barkley, basketteur américain : « La pression, je ne connais pas… la pression c’est ce qu’il y a dans les pneus. »
«La pression, tu sais ce que c’est ? Tout le monde en parle, personne ne sait ce que c’est.
Alors que c’est quelque chose de simple, d’évident, et c’est justement parce que c’est simple, évident, que peu de gens savent la gérer. La pression, c’est l’attention [..] Chaque fois que tu
rencontre le mot « pression » dans le domaine du sport, remplace- le par le mot « attention » et toute sa signification et tu vas te rendre compte que le sens de la phrase devient compréhensible » Luis Fernandez, Préparateur mental, in Amphora, 1989 « Savoir gagner »
« La pression est une sensation de malaise inextricable liée à la motivation ou au désir d’être ou de faire quelque chose de plus. C’est se braquer sur les résultats, vouloir intensément que quelque chose se produise… et sentir qu’on est peut-être incapable d’y arriver. C’est s’efforcer de satisfaire les attentes des autres » Saul Miller, psychologue du sport.

Êtes-vous stressé ?

Informer > Fiches pratiques
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[sws_blue_box box_size= »500″]Les signes du stress avant une compétition ou un évènement important [/sws_blue_box]

[sws_ui_icon ui_theme= »start » icon= »ui-icon-arrowthick-1-e »] [/sws_ui_icon] Sur le plan physiologique :
· Maux de ventre/maux de tête
· Diarrhée
· Accélération du rythme cardiaque
· Problèmes respiratoires
· Boule à l’estomac /boule au niveau de la gorge
· Mains moites
· Tremblement
· Fatigue importante
· Muscles tendus
· Blessures de type entorses, tendinites, contractures et élongation musculaires

[sws_ui_icon ui_theme= »start » icon= »ui-icon-arrowthick-1-e »] [/sws_ui_icon] Sur le plan cognitif :
· Perte de confiance
· Difficulté de concentration
· Diminution de la capacité attentionnelle
· Diminution de la capacité mnésique
· Diminution de la capacité à traiter un grand nombre d’informations
· Diminution de la capacité à traiter les informations pertinentes

[sws_ui_icon ui_theme= »start » icon= »ui-icon-arrowthick-1-e »] [/sws_ui_icon] Sur le plan émotionnel :
· Humeur changeante, de l’euphorie à la tristesse
· Irritabilité
· Colère fréquente
· Impression d’être submergé par la situation, de ne plus pouvoir y faire face
· Agression, opposition, refus des directives
· Passivité, comportement d’évitement et de fuite : isolement

[sws_ui_icon ui_theme= »start » icon= »ui-icon-arrowthick-1-e »] [/sws_ui_icon] Sur le plan comportemental :
· Trouble de la coordination motrice
· Mauvais timing
· Impulsivité ou faible réactivité
· Mange plus ou au contraire ne mange plus
· Trouble du sommeil

[sws_blue_box box_size= »630″]
Enfin, une des questions à vous poser pour savoir si vous êtes stressé :
« Y-a-t’il une perte importante de mes capacités entre la compétition et l’entraînement ? »
Si oui, vous êtes susceptible d’être stressé en situation de compétition.
[/sws_blue_box]

Les principes de la fixation d’objectifs

Informer > Fiches pratiques
[sws_divider_line]Objectif

[sws_green_box box_size= »250″]Les principes fondamentaux [/sws_green_box]
1. Formuler des objectifs précis.
2. Fixer des objectifs difficiles mais réalistes.
3. Fixer des objectifs à court, moyen et long terme.
4. Consigner vos objectifs par écrit.
5. Fixer des objectifs de façon positive.
6. Fixer des objectifs de performance et de processus et pas seulement de résultats.
7. Les objectifs doivent être formulés avec le sportif.
8. Mettre au point des stratégies d’atteinte des objectifs.
9. Se fixer des buts de compétition mais aussi d’entraînement.
10. Favoriser l’évaluation de ces objectifs.
11. Fixer des objectifs qui prennent en compte les différentes dimensions de l’athlète.
12. Prévoir la réévaluation des objectifs.

Echelle d’estime de soi de Rosenberg

Informer > Tests et évaluations
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estime-de-soi

L’estime de soi est définie comme le jugement ou l’évaluation que l’on fait de soi-même, de sa valeur personnelle. De façon plus simple, l’estime de soi peut-être également assimilée à l’affirmation de soi. L’estime de soi est un facteur essentiel dans la performance sportive. (Voir article : « encore une erreur d’arbitrage ou comment maintenir une estime de soi positive… »


[sws_green_box box_size= »400″] [sws_ui_icon ui_theme= »ui-smoothness » icon= »ui-icon-folder-collapsed »] [/sws_ui_icon] Télécharger ce test au format PDF [/sws_green_box]

En répondant à ce test, vous pourrez ainsi obtenir une évaluation de votre estime de soi.

Pour chacune des caractéristiques ou descriptions suivantes, indiquez à quel point chacune est vraie pour vous en encerclant le chiffre approprié.

– 1 = Tout à fait en désaccord
– 2 = Plutôt en désaccord
– 3 = Plutôt en accord
– 4 = Tout à fait en accord

1. Je pense que je suis une personne de valeur, au moins égale à n’importe qui d’autre 1-2-3-4
2. Je pense que je possède un certain nombre de belles qualités. 1-2-3-4
3. Tout bien considéré, je suis porté à me considérer comme un raté 1-2-3-4
4. Je suis capable de faire les choses aussi bien que la majorité des gens 1-2-3-4
5. Je sens peu de raisons d’être fier de moi. 1-2-3-4
6. J’ai une attitude positive vis-à-vis moi-même. 1-2-3-4
7. Dans l’ensemble, je suis satisfait de moi. 1-2-3-4
8. J’aimerais avoir plus de respect pour moi-même 1-2-3-4
9. Parfois je me sens vraiment inutile. 1-2-3-4
10. Il m’arrive de penser que je suis un bon à rien. 1-2-3-4

Comment évaluer votre estime de soi ?

Pour ce faire, il vous suffit d’additionner vos scores aux questions 1, 2, 4, 6 et 7.

Pour les questions 3 ,5 ,8 ,9 et 10, la cotation est inversée, c’est-à-dire qu’il faut compter 4 si vous entourez le chiffre 1, 3 si vous entourez le 2, 2 si vous entourez le 3 et 1 si vous entourez le 4.

[sws_blue_box box_size= »630″]
Faites le total de vos points. Vous obtenez alors un score entre 10 et 40.
[/sws_blue_box]

L’interprétation des résultats est identique pour un homme ou une femme.

Si vous obtenez un score inférieur à 25, votre estime de soi est très faible. Un travail dans ce domaine semble souhaitable.

Si vous obtenez un score entre 25 et 31, votre estime de soi est faible. Un travail dans ce domaine serait bénéfique.

Si vous obtenez un score entre 31 et 34, votre estime de soi est dans la moyenne.

Si vous obtenez un score compris entre 34 et 39, votre estime de soi est forte.

Si vous obtenez un score supérieur à 39, votre estime de soi est très forte et vous avez tendance à être fortement affirmé.

Les tests en psychologie et en préparation mentale

Informer > Tests et évaluations
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testpsycho

Les tests fascinent depuis toujours et ceci quelque soit leur domaine d’exploration : sur la personnalité, les goûts, les relations amoureuses…

Les journaux et magazines regorgent de tests en tout genre parce qu’ils ont un fort pouvoir attractif, même si dans la majorité des cas, ils ne mesurent nullement ce qu’ils sont censés évaluer.
Si le nombre de tests en psychologie et en préparation mentale est pléthorique, peu ont une validité et une fidélité qui rendent leurs utilisations pertinentes.

Pourquoi utiliser des tests ?

• Ces tests sont des outils fondamentaux pour le préparateur mental.
• C’est un ensemble de moyens, de critères, qui permettent d’apprécier les composantes d’un individu.
• Un test est un échantillon de comportements prélevé à un moment donné, c’est une photographie.
• Les tests sont des instruments d’observation : ils définissent avec précision les conditions dans lesquelles sont observés successivement ou simultanément des individus différents.
• Ils permettent la comparaison des individus entre eux et la comparaison de chacun avec des normes de la population.
Les tests sont donc des outils qui permettent une mesure objective, efficace et fine de comportements ou de personnalités. Mais pour qu’ils puissent offrir des mesures objectives il faut qu’ils répondent à certains critères et possédent différentes qualités.

Un test doit posséder différentes qualités:

• La fidélité des résultats : quand le test peut être reproduit et que les résultats restent identiques.
• La validité du test. Le terme de validation revient à se poser la question de savoir si ce test mesure bien ce qu’il veut mesurer.

Un test n’est pas une boule magique !

• Si un test possède des qualités à la fois de fidélité et de validité, le problème est de savoir si on peut transposer des qualités et des aptitudes de la vie au quotidien, « d’homme tout venant » au monde sportif. C’est pourquoi certains tests sont spécifiques au domaine sportif. Là encore, l’écueil est de taille. Comment les valider par rapport à une population de référence ? Selon l’activité sportive, l’âge, mais aussi le niveau de pratique, les données différent profondément et il est donc particulièrement difficile d’avoir un nombre d’athlète suffisant pour valider ces tests.
• Rappelons enfin qu’un test n’a pas de valeur en soi et qu’il doit être étayé par des entretiens. Il constitue un support intéressant pour l’analyse et la compréhension d’un sportif ou d’une situation mais il ne peut se suffire en lui-même.

Nathalie Crépin
Florence Delerue

Auto évaluation de la force mentale

Informer > Tests et évaluations
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Pour chaque aptitude mentionnée, vous allez évaluer si elle vous correspond complètement (mettre une croix dans la case 10) à pas du tout (mettre une croix dans la case 1).
Par exemple, plus la passion constitue pour vous une force mentale importante, plus vous mettez une croix vers 10.


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Qualité mentale Note de 1 à 10
1 Passion note:
2 Enthousiasme note:
3 Plaisir à jouer note:
4 Goût de l’effort note:
5 Discipline note:
6 Respect note:
7 Humilité note:
8 Constance note:
9 Volonté note:
10 Ambition note:
11 Détermination note:
12 Courage note:
13 Audace note:
14 Autonomie note:
15 Motivation note:
16 Confiance en soi note:
17 Calme note:
18 Concentration note:
19 Combativité note:
20 Lucidité note:
21 Adaptabilité note: